Les 10 commandements de la couture – 2e
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Avant de commencer, INTÉGRALEMENT ton patron, tu lira.
Oui, parce qu’un patron, c’est comme une recette de cuisine.
Si on te demande de faire un roux, il vaut mieux savoir ce que c’est et comment faire. Pour une couture anglaise, c’est pareil.
Des techniques peuvent être considérées comme simples et n’avoir pourtant jamais été abordées par une couturière intermédiaire. Se spécialiser sur les accessoires et le linge de maison fait progresser mais n’apportera pas l’expérience spécifique de la réalisation de vêtements et inversement.
Regardes-moi, je n’ai jamais ni créer ni poser un passepoil. Si je devais faire un patron comme la pochette bi-matière de Dodynette, je m’entrainerai avant. Je prendrai du passepoil et du tissu pour faire quelques longueurs satisfaisantes avant de me lancer dans le vrai projet.
Tu l’avais pas vu venir, celle-là !
Ensuite, certaines notices peuvent donner une liste de matériel et préciser en cours de route qu’il faut tel ou tel pied presseur. Ce n’était pas indiqué au départ mais pour le créateur, il est peut être évident, de son point de vue, que tout couturier se doit de posséder ce pied.
Je me souviens d’un patron que je n’avais pas lu (personne n’est parfait et je vous offre ces conseils pour éviter de reproduire mes erreurs). Il s’est avéré vers la moitié qu’il fallait un bout de molleton/polaire pour caler un bouton magnétique. J’ai dû tout interrompre pour retourner mon stock de chutes afin d’en trouver un.
Quand le choix transforme la difficulté
Puis il se peut aussi qu’il y ait plusieurs variantes proposées au départ. C’est au fil des instructions que tu t »aperçois qu’un tissu épais/poilu/synthétique exigera plus de dextérité ou de manipulation pour arriver au résultat voulu. As-tu déjà entendu le cri d’agonie d’une couturière désespérée aux alentours de minuit moins 10 ?
« Mais purée de bazar de bouse, pourquoi j’ai choisi ce foutu tissu de lisier qui fait rien que de m’enquiquiner comme un ragoût de pangolin chinois ? »
Pense à tous ces similis qui collent, ces fourrures qui glissent, ces jeans qui résistent et bien d’autres qui ont frôlé la défenestration.
Personne n’est infaillible
Enfin, il y a aussi le fléau des grands jours: la fatigue.
Celle qui s’amuse à nous faire lire une ligne sur deux. Ou à inverser des mots sur le chemin du cerveau. Elle est connue pour se jouer de tous. Alors vigilance.
En exemple, je pourrai te citer une jeune créatrice qui a cousu Garou, mon patron de peluche loup. Il y a un montage précis pour que les bras se replient sur l’avant. J’aime bien quand ils font ça, la peluche donne l’impression d’être prête à faire un câlin. Je trouve ça trop mignon.
C’est une étape facile mais qui ne tient qu’en une seule ligne. La fatigue faisant son office, elle a malheureusement sauté cette ligne et les bras ont pris un autre mouvement.
Pour éviter que ça se reproduise, je vais mettre ce texte en gras dans la prochaine version de Garou (suite aux retours, même après les tests pré-lancement, j’améliore encore et encore mes patrons pour te permettre de coudre sans aucune difficulté).
En bref, il vaut mieux avoir déjà lu son patron pour savoir ce qu’il te réserve, te préparer et ne pas oublier une étape.
Autant prévenir que galérer et tout jeter.
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Est-ce que tu avais eu des soucis en oubliant de lire ton patron avant de commencer ?
Dis-le moi en commentaires (si tu trouves pas la zone d’écriture, il y a un accès « laisser un commentaire » au-dessus du titre).
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